Mon diagnostic de la maladie de Parkinson a été posé il y a environ un an, mais cela a bien pris du temps. Probablement parce que je n'avais pas les symptômes classiques. J'étais beaucoup plus sentimentale et agitée qu'avant, si bien que mon médecin traitant m'a d'abord recommandé un examen psychiatrique. Comme cela n'a pas aidé, j'ai consulté une neurologue. Là, j'ai eu la chance de trouver un médecin qui s'intéressait beaucoup à la maladie de Parkinson et qui se formait aussi en permanence. Ainsi, j'ai toujours la certitude que mon traitement repose sur les connaissances les plus récentes.
Avant tout, je veux souligner que la maladie de Parkinson est bien plus qu'un tremblement ou un trouble moteur. C'est un large éventail de troubles qui varient d'une personne à l'autre. Au début, j'étais souvent frustrée lorsque je parlais de ma maladie et que les gens étaient surpris, voire incrédules, parce que je n'avais pas de symptômes visibles. À cet égard, je suis très reconnaissante du soutien que j'ai trouvé au centre La Tulipe.
Dans la mesure du possible, j'y vais trois fois par semaine, généralement accompagnée par mon mari. Nous assistons aux séminaires et participons aux différentes activités ensemble. Nous passons ainsi de bons moments ensemble et cela lui permet aussi à mieux me comprendre et à mieux comprendre ma maladie. À la maison, j'essaie de rester aussi active que possible : Je fais le ménage du mieux que je peux, je m’entraine sur mon home trainer et lorsque le temps le permet, mon mari et moi aimons nous promener.