La Fondation Michael J Fox en visite au Luxembourg

Les 21 et 22 avril, trois membres de la Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson (MJFF) ont visité le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB) de l’Université du Luxembourg, la Biobanque du Luxembourg (IBBL) et la Parkinson Research Clinic.

Mark Frasier, Anna Naito et Alyssa Reimer de la MJFF (à gauche du roll-up) avec l’équipe de NCER-PD en face de la Parkinson Research Clinic.

 

La fondation a pour objectif de guérir la maladie de Parkinson et s’y consacre grâce à un programme de recherche très bien financé et en assurant le développement de thérapies améliorées pour ceux qui vivent actuellement avec la maladie. Afin d’atteindre ses objectifs, la fondation met en contact des philanthropes, des universitaires, des industriels, des cliniciens, des professionnels de la santé et des patients tout autour de la planète. La visite au Luxembourg a permis aux membres de la MJFF d’en savoir plus sur la recherche sur la maladie de Parkinson au Luxembourg, de coordonner les stratégies et de développer plus avant des projets communs existants.

« Nous sommes honorés de la visite de membres de l’équipe scientifique de la MJFF. C’est un bon indicateur de l’intégration de la recherche luxembourgeoise au sein de la communauté scientifique internationale qui travaille actuellement au développement de nouvelles stratégies pour le diagnostic et le traitement de la maladie de Parkinson » a souligné le professeur Rejko Krüger, responsable clinique du programme de recherche NCER-PD (National Centre of Excellence in Parkinson’s Disease).

La MJFF travaille avec le LCSB et des partenaires du Gladstone Institute of Neurology de San Francisco sur l’identification de facteurs génétiques qui permettraient de limiter les facteurs de risque pour une forme héréditaire de la maladie de Parkinson, et cette visite a permis aux membres de la fondation de découvrir pour la première fois les activités de recherche du LCSB sur site.

 Pendant leur séjour, les trois invités ont tout d’abord été accueillis au LCSB sur le campus Belval, avec des présentations sur les récents développements du programme de recherche NCER-PD. Des discussions sur la conception des cohortes cliniques, l’analyse et la visualisation des données ainsi que la recherche sur le microbiome ont mis lumière l’approche interdisciplinaire utilisée par l’équipe de recherche luxembourgeoise afin de trouver des nouveaux biomarqueurs pour le diagnostic et la stratification des patients.

 

Mark Frasier, Anna Naito et Alyssa Reimer en visite au LCSB dans le groupe « Developmental and Cellular Biology ».

 

 « Ce qui fait la spécificité du Luxembourg, c’est notre expertise en matière d’informatique biomédicale et de modélisation incorporée à l’étude clinique » a expliqué Prof. Rudi Balling, le directeur du LCSB. « En intégrant ces éléments dès la phase de conception de l’étude, nous pouvons non seulement assurer des standards élevés en matière de standardisation et de protection des données, mais aussi une transition rapide entre la collecte des données et l’obtention de modèles personnalisés pour la stratification des patients. »

 Les invités ont ensuite visité la Parkinson’s Research Clinic au Centre Hospitalier de Luxembourg et l’IBBL, deux institutions qui jouent un rôle essentiel dans le recrutement des patients pour l’Étude luxembourgeoise sur la maladie de Parkinson ainsi que pour le traitement et le stockage des échantillons et des données collectées.

 

Visite de la the Parkinson Research Clinic et démonstration du système eGaIT avec le Dr. Pierre Kolber.

 

« Nous sommes impressionnés par ce que le Luxembourg a développé en si peu de temps » a déclaré Mark Frasier, vice-président senior des programmes de recherche de la MJFF, qui faisait partie des visiteurs. « Être témoin de l’engagement total de l’université pour la recherche sur la maladie de Parkinson a renforcé notre collaboration vers des objectifs communs : mieux comprendre et guérir la maladie. »

Les visiteurs ont particulièrement remarqué l’expertise du LCSB en matière d’analyse des données et en biologie des systèmes, y compris la capacité à gérer des données de haute dimension. Le centre prépare un projet en collaboration avec le Prof. Andreas Keller de l’Université de la Sarre et la MJFF sur des biomarqueurs de la maladie de Parkinson basés sur des micro-ARNs. La cohorte de l’Étude luxembourgeoise sur la maladie de Parkinson servira d’outil de validation pour ce projet.

« Cela montre qu’aujourd’hui déjà, les patients et volontaires luxembourgeois contribuent à l’avancée des efforts de recherche internationaux, c’est une motivation importante pour les participants et pour tous les chercheurs impliqués dans NCER-PD » a conclu le Prof. Krüger.