Une seconde édition de la bataille de polochons pour lutter contre la maladie de Parkinson

Le 9 juin, la seconde édition de la bataille d’oreillers géante a eu lieu en face du Palais Grand-Ducal à Luxembourg. L’objectif de cet évènement était de sensibiliser la population à la maladie de Parkinson et aux activités de recherche du Centre National d’Excellence dans la recherche sur la maladie de Parkinson (NCER-PD).

La bataille d’oreillers était co-organisée par le National Centre of Excellence in Research on Parkinson’s Disease (NCER-PD), le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB), de l’Université de Luxembourg et le Luxembourg Institute of Health (LIH). L’objectif ? S’amuser tous ensemble tout en soutenant une bone cause : mettre un coup de projecteur sur la maladie de Parkinson et la necessité de poursuivre la recherche sur de nouvelles méthodes de diagnostic, de prévention et de théapie. Cette manifestation ludique est un symbole de la lutte que beaucoup de personnes mènent tous les jours au Luxembourg contre la maladie de Parkinson : les gens touchés par cette maladie, leurs familles, docteurs, infirmiers, chercheurs et tant d’autres !

De la bataille d’oreillers spéciale famille au combat d’oreiller final, il y en avait pour tous les goûts tout au long de l’après-midi et, comme l’année dernière, aucune tenue n’était trop extravagante ! En plus de lancer leurs oreillers en l’air, les visiteurs pouvaient s’arrêter sur les différents stands où des scientifiques délivraient des informations sur la maladie de Parkinson et la recherche au Luxembourg. Les participants pouvaient, par exemple, essayer une combinaison Parkinson à l’atelier du LIH, ou tester leur dextérité et leur sens avec l’équipe du NCER-PD. Petits et grands pouvaient également faire quelques expériences préparées par le Scienteens Lab pour mieux comprendre fonctionnent les neurones.

L’évènement a débuté par le discours de bienvenue de Romain Martin (Vice-recteur des affaires académiques de l’Université du Luxembourg), Frank Glod (Luxembourg Institute of Health), Marc Schiltz (Secrétaire Général du Fonds National de la Recherche), Roseline Lentz (Présidente de l’association Parkinson Luxembourg) et Lydia Mutsch (Ministère de la Santé).

Au cours de l’après-midi, des centaines de visiteurs pouvaient non seulement participer à la bataille d’oreillers mais aussi, en apprendre davantage sur la maladie de Parkinson au Luxembourg grâce aux stands du NCER-PD, ParkinsonNet, Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM), Luxembourg Institute of Health (LIH). Ils pouvaient essayer la combinaison Parkinson qui simule les deux principaux symptômes moteurs de la maladie de Parkinson : la rigidité des muscles et les tremblements. Il était aussi possible de découvrir les autres symptômes de la maladie à travers des tests utilisés dans l’étude par les chercheurs. Les visiteurs pouvaient tester leur dextérité, leur odorat et leur vision pour ainsi comprendre comment le cerveau contrôle les sens et les mouvements, et pourquoi ils sont touchés par la maladie de Parkinson.

« Nous sommes fiers d’organiser cet évènement au Luxembourg avec le LIH et le LCSB, et nous souhaiterions remercier tous nos partenaires, sans qui cette manifestation n’aurait pas été possible » délcare le Prof. Rejko Krüger, chef du NCER-PD et neurologue au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL).

En tant que médecin et chercheur, Rejko connait bien la situation des patients atteints de la maladie de Parkinson. « Le traitement de la maladie a été considérablement amélioré ces dernières années mais, il y a toujours beaucoup à faire » explique le Prof. Rejko Krüger. L’un des plus gros problèmes, à l’heure actuelle, est qu’il n’y a que très peu de thérapies personnalisées. La maladie peut être déclenchée par n’importe quel nombre de gènes différents ou de facteurs externes. « La maladie de Parkinson diffère donc d’une personne à une autre » continue Prof. Rejko Krüger. « Ce n’est qu’à partir du moment où nous aurons compris la diversité des causes que nous pourrons travailler au développement de thérapies qui prennent en considération la situation personnelle du patient. »

Photo: ©Olivier Dessy