Mais entre-temps, par le biais de l'association de patients de Leudelange, j'ai rencontré beaucoup d'autres personnes qui se trouvent dans une situation similaire. Grâce aux échanges et aux nombreuses activités de groupe, mais aussi grâce à un traitement bien adapté, j'ai retrouvé du courage. Quand on a la maladie de Parkinson, on ne peut pas et on ne doit pas rivaliser avec des personnes jeunes et en bonne santé, mais on ne doit pas non plus se résigner et accepter toutes les restrictions. Pour l'instant, j'ai encore besoin d'un déambulateur pour marcher mais mon objectif est de pouvoir un jour me déplacer à nouveau sans. En tout cas, les interactions sociales et les échanges avec les autres me motivent beaucoup et me redonnent une certaine qualité de vie.
Alors même si au début je pensais que rien n'était plus possible, j'ai maintenant une opinion différente : certaines choses sont encore possibles après tout !